| | L'infarctus du myocarde | |
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| موضوع: L'infarctus du myocarde الثلاثاء أغسطس 02, 2011 7:18 am | |
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السلام عليكم و رحمة الله و بركاته
L'infarctus du myocarde
L'infarctus du myocarde est la mort (nécrose) d’une zone plus ou moins étendue du muscle cardiaque (myocarde). Les cellules musculaires cardiaques de ce territoire ne parviennent plus à se contracter par manque d’apport en oxygène et meurent en quelques heures. Le myocarde est vascularisé par les artères coronaires. Lorsque celles-ci se bouchent (caillot, thrombose ou spasme), le myocarde ne reçoit plus de sang et manque d'oxygène. Il souffre d'ischémie. La gravité de l'infarctus tient surtout à son étendue : plus l'artère obstruée irrigue une zone importante, plus l'infarctus est grave. Si l'atteinte est très étendue, le fonctionnement de toute la pompe cardiaque est altéré. Il en résulte une insuffisance cardiaque plus ou moins aiguë, des contractions anormales ou anarchiques qui imposent le transfert dans une unité de réanimation car il y a un risque vital. Causes et facteurs de risque L'infarctus du myocarde (IDM) est une des complications majeures de l'athérosclérose des artères coronaires. Il touche un homme sur cinq entre 40 et 60 ans, mais peut également concerner le sexe féminin et le sujet plus jeune. En France, 30 % des décès sont d'origine cardiovasculaire. Dans 50 % des cas, il n'existe pas de facteur de risque connu au moment de l’infarctus. Les facteurs favorisants sont connus : l'hypertension artérielle, l'hérédité, l'hyperlipidémie, le tabac, le diabète, l'obésité, l'hypothyroïdie, le stress... D’autres causes plus rares peuvent être à l’origine d’un infarctus myocardique : Une embolie coronarienne (migration d’un caillot de sang formé ailleurs) ; Un exercice sportif violent ; Des globules rouges en excès (polyglobulie consécutive à la prise d’érythropoïétine notamment) ; Une électrisation ; D’autres affections coronariennes rares : périartérite noueuse, maladies de Kawasaki et de Takayasu... Janvier 1998 : Selon une étude canadienne, sur 34 infarctus mortels survenus au cours de l'acte sexuel, 27 concernaient des relations extra-conjugales. Cette étude a également démontré que plus la partenaire est jeune, plus les amours illégitimes sont dangereux. Les signes de la maladie Le début peut être inopiné et brutal. Cependant, on retrouve une fois sur deux des signes précurseurs dont la prise en compte et le traitement peuvent éviter ou réduire la constitution d’un infarctus : Aggravation brutale récente d'une angine de poitrine (angor) jusque-là bien tolérée ; Apparition récente d'un angor avec douleurs spontanées prolongées. L'infarctus du myocarde se manifeste le plus souvent la nuit ou au repos par une douleur d'apparition brutale. Cette douleur se situe dans la poitrine, en arrière du sternum. Intense, serrant la poitrine, angoissante (le malade a l'impression qu'il va mourir), la douleur peut se propager à la mâchoire, au bras gauche, aux deux derniers doigts de la main gauche, et parfois vers le dos ou le ventre. Cette douleur ressemble dans sa nature à celle de l'angine de poitrine. Mais ici, elle est durable, beaucoup plus forte et résiste à la prise de Trinitrine en spray par exemple. En pratique, toute douleur angineuse persistant plus de 30 minutes est suspecte et nécessite un électrocardiogramme. Un essoufflement, des sueurs, une agitation, des nausées ou vomissements, un hoquet persistant, des éructations incessantes (rots) peuvent être associés. La consultation Associée à une douleur caractéristique, la prise de la tension montre une chute de la pression artérielle associée à une diminution de l’écart entre la pression maximale et minimale (par exemple la tension passe de 16/8 à 13/10). A l’auscultation cardiaque, les bruits du coeur sont sourds et rapides. La perte d'efficacité de la pompe cardiaque provoque une accumulation de sang au niveau des poumons et l'infarctus du myocarde peut s'accompagner d'un oedème aigu des poumons (OAP). Dans ce cas, le médecin note une coloration bleutée des doigts et des lèvres. Une fièvre modérée peut apparaître 24 heures après le début des troubles et s'estompe en quelques jours. Examens et analyses complémentaires L’électrocardiogramme (ECG) L'ECG permet le diagnostic et précise la localisation et l’importance de l’infarctus. Les signes biologiques sanguins Elévation des enzymes musculaires : Troponine Ic (Normale < 0,35 ng/ml). C'est un témoin biologique idéal de l'infarctus du myocarde : il peut se détecter précocement (en 2 à 4 heures)et reste élevé 5 à 9 jours après le début. Il est spécifique du muscle cardiaque (même en cas de lésions musculaires ou rénales associées) ; Créatine-phospho-kinase dans sa fraction MB spécifique du myocarde (CPK) ; Transaminases ; LDH (lactico-déshydrogénase) ; Alphahydroxybutyrate déshydrogénase (HBDH) ; Augmentation du nombre de globules blancs) ; Elévation de la vitesse de sédimentation (VS). Autres examens spécialisés Electrocardiogramme continu (Holter ) à la recherche de trouble du rythme ; Echographie cardiaque Doppler pour apprécier la taille du coeur et le retentissement de l'infarctus sur la fonction cardiaque ; Angioscintigraphie cardiaque. Evolution de la maladie L’évolution de l’infarctus du myocarde est plus ou moins favorable selon les antécédents du sujets (récidive ou infarctus du myocarde étendu), de la présence de facteurs de risques (grand âge, obésité, diabète, hypertension artérielle) ou de complications immédiates et le délai de prise en charge médicale. Les complications possibles sont nombreuses et variées. Complications précoces Lorsqu'il s'agit de récidives ou d'infarctus du myocarde étendus en raison du terrain : grand âge, obésité, diabète, hypertension artérielle ou parce qu'ils s'accompagnent de complications immédiates : Choc non cardiogénique ou choc vagal. Il s’agit d’une insuffisance cardiovasculaire dont le coeur n’est pas responsable directement mais qui peut aboutir à la mort. Le choc cardiogénique. Si l'infarctus atteint une zone étendue de myocarde (40 à 50 % de la masse myocardique), il peut provoquer la déchéance totale de la fonction cardiaque (10 à 15 % des cas). C'est la forme majeure de l'insuffisance cardiaque. L'insuffisance cardiaque. L’insuffisance ventriculaire gauche est fréquente dans les premiers jours de l'IDM. Elle devient une complication lorsqu'elle entraîne des difficultés respiratoires importantes, une stase pulmonaire et un oedème aigu des poumons. Les troubles de la conduction. La nécrose d’une partie du myocarde gêne considérablement le passage (conduction) des influx électriques qui provoquent normalement la contraction du muscle cardiaque. Ces troubles de la conduction, aussi appelés blocs auriculo-ventriculaires, peuvent aboutir à un arrêt cardiaque. Les troubles du rythme cardiaque. Ils sont extrêmement fréquents : 90 % des IDM. Tous les troubles du rythme peuvent se voir au cours de l'infarctus du myocarde : La fibrillation ventriculaire : c’est la menace principale : le ventricule devient tout à fait inefficace et entraîne un arrêt circulatoire dont le seul traitement est le choc électrique. La tachycardie ventriculaire : très grave, elle entraîne un état de choc et une insuffisance cardiaque. Elle doit être réduite d'urgence (anti-arythmiques, choc électrique). La fibrillation auriculaire : elle est aussi très grave et doit être prise en charge. Les ruptures du muscle cardiaque : elles sont rares (0,5 à 1 %) mais graves car le traitement chirurgical est très aléatoire. Les accidents thromboemboliques : les embolies artérielles ou pulmonaires sont fréquentes et justifient le traitement anticoagulant à la phase aiguë de l'infarctus. Les signes de phlébite sont attentivement recherchés tous les jours. En cas de fibrillation auriculaire, des embolies artérielles sont possibles, favorisées en outre par l'immobilité et la réduction du débit cardiaque : artères cérébrales (hémiplégie) etc. Complications retardées Le syndrome de Dressler : cette maladie inflammatoire se développe 3 à 6 semaines après l'infarctus du myocarde et se traduit par des douleurs thoraciques et articulaires, une fièvre, des épanchements de la plèvre et de l’enveloppe du coeur. Les anti-inflammatoires sont efficaces. Complications tardives L’anévrisme ventriculaire : il peut se constituer quelques semaines après l'infarctus du myocarde. Il peut provoquer des troubles du rythme, une insuffisance cardiaque et des embolies. Ne pas confondre avec... Chez un sujet jeune, sans antécédents, une intoxication aiguë par des amphétamines, la cocaïne, l'ecstasy... doit être suspectée. La douleur de l’infarctus myocardique peut parfois prêter à confusion avec la plupart des urgences du thorax et de l’abdomen : embolie pulmonaire, péricardite aiguë, pneumothorax, pleurésie, pneumopathie aiguë, oedème aigu du poumon (OAP), colique hépatique, pancréatite, perforation d'organes creux, infarctus mésentérique, dissection aortique… Certains infarctus du myocarde ne s'accompagnent pas de douleur thoracique et sont découverts par l'électrocardiogramme lors d'un OAP, d'un collapsus ou d'un accident vasculaire cérébral. | |
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| موضوع: رد: L'infarctus du myocarde السبت أغسطس 06, 2011 2:01 pm | |
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